À défaut de pouvoir montrer ce que j’ai réalisé pour Ayruu, poussons la question du comment j’ai travaillé chez Ayruu…
Ayruu propose des outils techniques destinés aux professionnels en déplacement et aux collaborateurs qui les encadrent. Au contact d’entreprises au profil varié et aux besoins différents, Ayruu a dû s’adapter et intégrer de nouvelles fonctionnalités à ses solutions. Qui dit nouvelles fonctionnalités, dit nouvelles problématiques…
Mais voilà, chez Ayruu comme dans tant d’autres groupes de projet, les développeurs, l’équipe marketing et l’équipe produit ont souvent le nez dans le guidon, chacun dans leurs domaines et dans leurs tâches quotidiennes. Faire de longues réunions pour se confronter et solutionner des problématiques importantes, peut devenir contre productif et faire perdre à tous un temps précieux. Entre les collègues qui ont du mal à prendre la parole, d’autres qui prennent peut-être trop de place, des objectifs qu’on a du mal à définir, des idées qui ont du mal à se frayer un chemin et une longue discussion qui se termine sans qu’on ait trouvé de solutions concrètes ou pris de décisions claires… mener à bien une réunion est une problématique en soi.
UX designer
sur une période d’un an
Capture de Métro Rétro, une plateforme collabortive très utile pour les ateliers à distance possédant quelques très bons templates.
Dans une démarche centrée sur l’utilisateur, comme le design thinking, mettre en place des ateliers d’idéation permet de stimuler les équipes et les faire intervenir à différents moments de la conception du produit.
Il existe des types d’ateliers plus ou moins complexes à installer, plus ou moins long, plus ou moins ludique, bref il y a à boire et à manger. Internet regorge de ressources sur le sujet et il ne faut surtout pas hésiter à se lancer.
Je vous propose ici un petit retour sur deux ateliers que j’ai pu mettre en place avec les équipes d’Ayruu et les leçons que j’en ai tirées
Quoi de mieux qu’un icebreaker pour commencer à présenter les différents ateliers que je vous propose…
Un icebreaker, qu’est-ce que c’est ? Un atelier ou un jeu « icebreaker » est une activité de groupe conçue pour aider les participants à mieux se connaître et à créer une atmosphère détendue et conviviale au début d’une réunion ou d’une série d’ateliers. Le plus souvent ludique et rapide à mettre en place, le icebreaker doit permettre aux participants de rapidement se sentir impliqués dans le processus d’idéation.
Dans un sens, le Worst-idea est un jeu au carrefour entre le icebreaker et le jeu d’idéation. Comme son nom l’indique, le Worst-idea consiste à demander aux participants de proposer la “meilleure” pire idée pour résoudre un problème. L’objectif premier est de faciliter l’implication des participants pour la poursuite du ou des ateliers à venir. Au cours d’un Worst-idea, il faut être imaginatif, drôle si on le veut, pour ouvrir vers ce qu’il y a des plus retors, de plus impossible, de plus désagréable… bref ouvrir sur tous les inconvénients crédibles ou extraordinaires que ce problème pourrait générer.
N’ayez pas peur des idées farfelues, cet exercice n’est pas fait pour solutionner vos problèmes. Gardez néanmoins sous la main les pires idées récoltées, certaines pourraient bien contenir les clés vers la solution. Dans le cas contraire, vous avez offert à vos collègues un début de réunion ludique pour présenter votre problématique et introduire le concept des ateliers d’idéation : une participation libre et sans jugement.
Vous avez maintenant des participants “chaud-patate”, stylo en main, post-it sous le coude, prêts à tout donner pour les 1h-1h30 que vous avez dégagez de leur emploi du temps. Vous avez votre problème dans la tête et besoin d’aide pour solutionner ou du moins aborder autrement une difficulté rencontrée par vos clients. Mais voilà, les idées vont un peu dans tous les sens et à la fin de ces 1h-1h30, vous vous retrouvez avec un tas de post-it et un large spectre de pistes sur lesquelles vous plancher. Vous proposez un deuxième atelier pour trier tout ça ? (la réponse oui, mais …)
Une bonne solution commence toujours avec une problématique clairement explicitée. Il faut que les participants s’accordent sur le contexte global et sur une définition explicite d’un ou des problèmes. Le parcours des utilisateurs peut être jonché de plusieurs “pain points” (les points de difficultés) sur lesquels on pourrait focaliser nos efforts. Rome ne s’est pas faite en un jour et le “How Might We ?” permet justement de hiérarchiser, dans le même temps, ces problématiques.
Comment se déroule un atelier “How Might We ?” (HMW pour les intimes) ? Tout d’abord, ce n’est PAS un exercice pour solutionner votre problème mais bien pour arriver à une définition commune de votre problème.
Durant un HMW vous allez demander aux participants de formuler eux-mêmes la problématique sur laquelle ils vont devoir plancher. La question doit être formulée ainsi : How might we…/Comment pourrait-on…
C’est simple sur le papier, mais plus complexe d’arriver à trouver une formulation ni trop ouverte ni trop technique. Pour ma part, je trouve cette étape de définition essentielle et généralement très aidante pour faire ressortir de nouvelles idées derrière.
Trop ouverte
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Trop fermée
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Trop bien !!
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